Arrosage d’une pelouse durable : moins, c’est mieux

On croit souvent qu’un gazon verdoyant exige des arrosages fréquents. En réalité, une pelouse bien implantée sous nos latitudes n’a besoin que de très peu d’eau pour rester en santé. Adaptée au climat québécois, elle entre en dormance lors des grandes chaleurs et reverdit naturellement avec le retour de la pluie. Miser sur une pelouse durable, c’est avant tout comprendre son rythme et lui laisser la chance de s’autoréguler.

Une pelouse adaptée à notre climat‍

La majorité des espèces de graminées utilisées ici, pâturin du Kentucky, fétuque, ray-grass, sont choisies pour leur capacité à résister aux périodes de chaleur et de sécheresse. Quand la pluie se fait rare, elles ralentissent simplement leur croissance et concentrent leur énergie dans leurs racines.
Le gazon peut alors jaunir temporairement, sans que cela signifie qu’il soit abîmé. C’est une réaction naturelle qui lui permet de mieux se régénérer par la suite.

Une pelouse qui jaunit n’est pas morte, elle se met simplement en mode protection. Saviez-vous qu’elle peut rester en dormance jusqu’à 4 à 6 semaines sans eau? Dès que la pluie revient, elle reprend vie naturellement. Si la sécheresse se prolonge, un arrosage devient toutefois nécessaire pour éviter de perdre certaines zones.

Arroser moins souvent, mais en profondeur, est le secret d’un enracinement fort. Une seule séance d’arrosage par semaine, d’environ 2,5 cm d’eau, suffit amplement. Le but n’est pas de mouiller la surface, mais d’encourager les racines à aller chercher l’humidité plus bas dans le sol.

Le bon moment pour arroser?

• Tôt le matin, entre 4 h et 10 h : c’est le moment où l’évaporation est la plus faible.
• Évitez la soirée : l’humidité prolongée la nuit favorise les maladies fongiques.
• N’arrosez jamais tous les jours : cela rend les racines paresseuses et plus sensibles à la sécheresse.

Un petit truc simple : placez un contenant vide sur le sol pendant l’arrosage. Dès qu’il contient environ 2,5 cm d’eau, c’est suffisant.

Miser sur la durabilité plutôt que sur la perfection‍

Une pelouse durable n’est pas toujours d’un vert uniforme. Elle suit les saisons, se repose, puis reprend vie. En réduisant la fréquence d’arrosage, on favorise un système racinaire plus profond, une meilleure résistance aux stress climatiques et une biodiversité plus riche.

C’est aussi un choix responsable : moins d’eau potable utilisée, moins de ruissellement et moins d’entretien à long terme.

Préparer sa pelouse à mieux affronter la chaleur‍

Quelques bonnes pratiques permettent de renforcer naturellement la pelouse avant les périodes de sécheresse :

• Tondez plus haut, entre 8 et 10 cm, pour ombrager le sol et réduire l’évaporation. De plus, si vous conservez la hauteur de tonte plus haute, le système racinaire de votre pelouse sera plus profond.
• Aérez le sol pour permettre à l’eau de mieux circuler et aux racines de respirer.
• Ensemencez à l’automne pour densifier la pelouse et combler les zones dégarnies.
• Laissez les rognures sur place : elles se décomposent et enrichissent le sol naturellement.

Une approche responsable signée Gazon Bastien‍

Chez Gazon Bastien, nous cultivons des gazons pensés pour durer, adaptés à notre climat et capables de prospérer avec un minimum d’entretien. Grâce à nos semences Alist ou TWCA et à une composition variée, nos gazons conservent leur vigueur tout en limitant les besoins en eau. 

Arroser moins, c’est encourager une pelouse plus forte, plus écologique et mieux adaptée à son environnement. Une approche simple, naturelle et durable,  comme on les aime.

Consultez les sections subventions sur le site Web de votre ville pour vous procurer des barils récupérateurs d’eau de pluie (citerne pluviale), un geste de plus pour l’environnement !

Source : Arroser fûter - Québec Vert